Archéoeufs de Pâques

Publié le 29/03/2021
La fouille de la nécropole mérovingienne de Kolbsheim-Knoblochsberg a été l’occasion de mettre au jour des vestiges archéologiques peu fréquents, comme des coquilles d’œufs.

(Dépôts de vases dans la sépulture 63 – site cos2.1 Kolbsheim)

La fouille de la nécropole mérovingienne de Kolbsheim-Knoblochsberg (sous la direction A. Mauduit) a été l’occasion de mettre au jour des vestiges archéologiques peu fréquents, comme des coquilles d’œufs. Ces dépôts sont considérés comme des offrandes alimentaires et peuvent se retrouver sous différentes formes, des dépôts simples ou multiples d’œufs (Fig. 1) ou sous la forme de fragments de coquilles résiduels d’une préparation culinaire à base d’œuf.

Le travail de l’archéozoologue consiste après une fouille minutieuse à déterminer à quel animal se rapporte l’œuf. L’épaisseur de la coquille est un bon indicateur. Pour ce faire, nous mesurons plusieurs fragments de coquille avec un micromètre électronique. Les valeurs ainsi obtenues sont comparées à un référentiel existant. Cette méthode permet de distinguer les œufs de poule (ou canard) et d’oie. Ainsi dans le récipient présenté dans l’image ci-dessous, deux œufs de poule sont présents en périphérie et un œuf d’oie au centre.

(Dépôt multiple d’œufs dans un récipient)